Zusammenfassung
Von 1947 bis 1966 wurden 53 gutartige Lungentumoren operiert. Das entspricht 2,8%
unter 1900 im gleichen Zeitraum beobachteten oder 8% unter 600 operierten Bronchialkarzinomen.
Mit 70 bis 80% sind die Bronchialadenome (33 Fälle) am häufigsten. Nach der histologischen
Klassifizierung von Feyrter wurden 25 Karzinoide, 6 Zylindrome und 2 mukipare Adenome beobachtet. Diese Aufteilung
entspricht in ihrem Verhältnis den internationalen Angaben. Die Geschlechtsverteilung
ist fast gleich (im Gegensatz zum Bronchialkarzinom). Der Gipfel des Durchschnittsalters
liegt bei 45 Jahren und unterscheidet sich damit deutlich vom Bronchialkarzinom. Die
Adenome des Bronchus sitzen im Gegensatz zu den anderen gutartigen Tumoren des Bronchialbaumes
vorwiegend zentral (90 bis 95%). Multiples Auftreten ist äußerst selten. Die vorwiegend
kombinierte endo- und extrabronchiale Wachstumsform (80 bis 90%), das sog. Eisbergphänomen,
ist entscheidend für die Therapie, da die endoskopische Abtragung oder die einfache
Bronchotomie hierbei nicht radikal ist. Als Therapie der Wahl gilt heute die begrenzte Lungenresektion. Das Risiko der Operation ist gering. Die Symptome hängen bei allen gutartigen Tumoren
weitgehend von der Lokalisation ab. Bei zentralem Sitz führen die Symptome der Bronchusverlegung
(Husten, Hämoptysen, bronchogene Infekte). Maligne Entartung der Bronchusadenome findet
sich in 10 bis 15%. Bei der endoskopischen Probeexzision kann es zu bedrohlichen Blutungen
kommen. Das Auftreten von Pleuraempyemen in der frühen postoperativen Phase findet
sich in 10 bis 15%. Unter den nichtepithelialen Tumoren führen die Hamartome, meist
periphere Lokalisation, selten mit maligner Entartung oder multiplem Auftreten. Oft
ist hier die einfache Enukleation möglich, sonst wird die Lobektomie durchgeführt.
Die übrigen Tumoren wie Fibrome, Mesotheliome usw. sind noch seltener. Im Röntgenbild
zeigen bei peripherer Lokalisation alle gutartigen Tumoren oft das Bild des Rundherdes.
Die Entscheidung, ob Gut-oder Bösartigkeit vorliegt, ist meist nicht möglich. Unter
200 operierten Rundherden war mehr als die Hälfte der Tumoren bösartig. Daher ist
bei allen Rundherden die Indikation zur Thorakotomie gegeben, wenn 1. eine klinische
Symptomatik besteht, 2. bei kurzfristigen Kontrollen eine Wachstumstendenz festgestellt
wird oder 3. der Patient sich im Krebsalter befindet.
Summary
Fifty-three benign tumours of the lungs were operated between 1947 and 1966. This
figure represents 2.8% of a total of 1900 observed cases or 8% of 600 cases operated
for bronchial carcinoma during this period. Bronchial adenoma was the most common
with a frequency of 70–80% (33 cases). According to Feyrter'S histological classification, 25 of the tumours were carcinoids, 6 cylindromas and
2 mucous adenomas. These figures are in agreement with the international findings.
The sex ratio is almost equal in contrast to bronchial carcinoma. The peak of the
average age is 45 which is very different from that for bronchial carcinoma. Bronchial
adenomas are usually situated centrally (90–95%) in contrast to other benign tumours
of the bronchial trunk. Multiple foci are very rare. Combined endo- and extra-bronchial
growth, the socalled iceberg phenomenon, which is the most common form (80–90%) is
decisive for therapy since endoscopic elimination or simple bronchotomy is not radical.
Limited pulmonary resection is regarded as the therapy of choice. The operative risk
is slight. In benign tumours, the symptoms depend largely on the localisation. If
the site is central, symptoms of bronchial occlusion predominate (haemoptysis, bronchogenic
infections). Malignant transformation of bronchial adenomas occurs in 10–15%. Dangerous
bleeding can result from endoscopic biopsy. Thoracic empyema occurs in 10–15% in the
early postoperative phase. Hamartoma is the most common non-epithelial tumour. It
is usually located peripherally and malignant transformation and multiple foci are
rare. Simple enucleation is often possible ; if not, lobectomy is performed. Other
tumours such as fibromas, mesotheliomas etc. are even rarer. Benign tumours which
are situated peripherally often show a round foxus in X-ray pictures and it is usually
impossible to decide whether the tumour is malignant or benign. More than half of
the 200 cases operated showing round foci were found to be malignant. Thoracotomy
is indicated, therefore, in all cases with round foci if 1. there are clinical symptoms,
2. there is a tendency for the focus to enlarge after a short control interval, or
3. the patient is of an age when cancer is to be expected.
Résumé
De 1947 à 1966 cinquante-trois tumeurs bénignes du poumon ont été opérées. Celà représente
le 2,8% des 1900 cancers bronchiques observés, ou le 8% des cancers bronchiques opérés
pendant la même période. Les adénomes bronchiques furent les plus fréquents (33 cas,
soit le 70 à 80%). En suivant la classification de Feyrter, il y eut 25 carcinoïdes, 6 cylindromes et deux adénomes mucipares. Cette répartition
correspond à celles des données internationales. La répartition entre les sexes est
à peu près égale; contrairement au cancer bronchique. L'adenome bronchique se rencontre
le plus souvent à l'âge de 45 ans et se différencie ainsi également du cancer bronchique.
L'adenome bronchique est localisé surtout dans la région pulmonaire centrale (90 à
95%) contrairement aux autres tumeurs bénignes de l'arbre bronchique il est rarement
multiple.. La forme du developpement combiné endo- et extrabronchique (80 à 90%) ou
phénomène de l'Iceberg, est décisif pour le traitement; l'ablation endoscopique ou
la bronchotomie simple ne constitue qu'un traitement incomplet. Le traitement de choix
est aujourd'hui la résection pulmonaire limitée.. Le risque opératoire est faible.
Les symptômes dépendent surtout pour les tumeurs benignes du siège de la tumeur. Avec
une localisation centrale les symptômes de l'obstruction bronchique prédominent (toux,
hémoptysie, infections bronchogènes). Les adénomes bronchiques présentent une dégénérescence
maligne dans 10 à 15% des cas. La biopsie endoscopique peut déterminer des hémorragies
dangereuses. L'apparition d'un emphème pleural au cours de la première phase postopératoire
se rencontre dans le 10 à 15% des cas. Parmi les tumeurs d'origine non épithéliale
les hamartomes sont les plus fréquents, ils ont un siège généralement périphériques,
ils ne dégénèrent que rarement et sont généralement isolés. Leur énucléation simple
est souvent possible, il faut sans celà proceder une lobectomie. Les autres tumeurs
sont encore plus rares: fibromes, mésothéliomes, etc. Sur la radiographie toutes les
tumeurs bénignes à siège périphérique présentent souvent une image arrondie (foyer
rond). Il n'est souvent pas possible de differencier la tumeur bénigne de la maligne.
Parmi deux cents opacités arrondies, plus de la moitié était des tumeurs malignes.
C'est pourquoi l'indication à la thoracotomie est donnée en présence de toutes les
opacités arrondies quand 1) les symptômes cliniques d'une tumeur existent; 2 les contrôles
répetes rapprochés demontrent une tendance au développement et 3) le malade est à
l'age où le cancer est fréquent.